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Comment faire confiance ? Comment retrouver confiance quand elle est perdue ? Quelles sont les composantes clés de la confiance ? Si vous lisez cet article, c’est que la confiance est une valeur forte pour vous. Vous mettez certainement un point d’honneur à nouer des relations basées sur la confiance.
La confiance est comme l’argent d’un compte en banque. On met du temps à déposer, mais on peut tout retirer en quelques instants.
Dans cet article, j’aimerais vous introduire ce que Brené Brown appelle « l’anatomie de la confiance ». Pourquoi ? Car ne vous est-il jamais arrivé de vivre une relation dans laquelle vous ne savez jamais sur quel pied danser ? Comment cela a-t-il impacté votre confiance en l’autre ?
Le modèle de « l’anatomie de la confiance » vient mettre en lumière ce qui constitue la relation de confiance. Il explique notamment pourquoi la confiance n’est pas toujours au rendez-vous.
1. Les limites
Les limites sont la pierre angulaire de toute relation de confiance. Faire confiance, c’est pouvoir compter sur l’autre pour poser ses limites. Tout comme l’autre doit pouvoir compter sur nous pour poser nos propres limites. Si vous ne savez jamais sur quel pied danser face à votre interlocuteur, comment voulez-vous lui faire confiance ? Pouvez-vous alors vous sentir émotionnellement en sécurité ? Dans les couples, j’invite toujours les partenaires à avoir un « code », comme un mot d’alerte pour prévenir que la limite va être franchie. Je développe ce point dans les pratiques individuelles de la formation Soft Skills Self-Mastery™.
Pour vulgariser, il s’agit tout simplement que chacun(e) sache « à quoi s’en tenir » face à son interlocuteur (-trice).
Il s’agit tout simplement que chacun sache « à quoi s’en tenir ».
2. La fiabilité
Imaginez demander un service à votre conjoint(e). Par exemple, sortir la poubelle, aller récupérer le courrier, payer la dernière facture, acheter le pain… « Oui chéri-e, je m’en occupe ». Le soir venu, rien. Il ou elle a oublié. Oups.
Être fiable dans une relation, c’est faire ce qu’on s’est engagé à faire. « Walk your talk » comme disent les américains. Si vous dites que vous allez le faire, faites-le. Sinon, ne dites rien, même si vous voulez faire plaisir.
Ce point est d’autant plus important dans le milieu professionnel, car il influence directement la crédibilité du collaborateur. Pensez-y la prochaine fois que vous faites une promesse…
Reconnaître ses erreurs face à l’autre et s’excuser nous place dans une position très vulnérable.
3. La responsabilité
Faire confiance et être digne de confiance, c’est aussi que chacun(e) prenne sa propre responsabilité pour ses actions. J’entends bien que cela peut être très difficile d’avouer et reconnaître que l’on a pu faire un choix peu judicieux. Reconnaître ses erreurs face à l’autre et s’excuser nous place dans une position très vulnérable.
Cependant, vous appropriez vos erreurs va renforcer la confiance dans la relation. Apprenez à le verbaliser, entrainez-vous si besoin, et osez vous montrer vulnérable en vous excusant.
Souvenez-vous que la vulnérabilité favorise la connexion par l’empathie, nourriture de toute relation.
La vulnérabilité favorise la connexion par l’empathie, nourriture de toute relation.
4. Le coffre
Bien sûr, faire confiance implique également d’être capable de garder pour soi ce qu’autrui partage. Loin des ragots, loin des « on dit que ». Vous pouvez vous assurer qu’une personne qui vous parle de ce que les autres lui confient, fera probablement la même chose avec vous.
5. Le non jugement
En psychologie positive, un concept fondateur est celui du « Jugement Vs. Apprentissage ». On parle même de « Judgement Pit », autrement dit le marécage du jugement (qui nous embourbe).
Toute relation dans laquelle chacun-e peut se faire confiance sera basée sur le non jugement. Cela impacte énormément les discussions et la gestion de conflit. Pourquoi ? Car lorsque nous nous plaçons dans le non jugement, nous entendons le point de vue de notre interlocuteur sans nous approprier ce qui est dit (par effet miroir, projection, etc…).
Pour ma part, être dans le non jugement et me placer dans le métaplan me permet toujours de ne pas être sur la défensive lorsque je suis en désaccord avec mon conjoint. Cette notion est abordée dans la formation Soft Skills Self-Mastery™ avec la mise en pratique du métaplan.
Soyez généreux. Ne gardez pas tout pour vous. Laissez savoir à votre entourage où vous en êtes.
6. La générosité
Être généreux-se est le dernier point de cet « anatomie de la confiance », indispensable pour une relation basée sur la confiance. Faire confiance, c’est aussi savoir que notre meilleure amie qui ne décroche pas depuis 2 semaines vit un moment difficile – et que cela n’a rien à voir avec nous. Le rapport de confiance se construit aussi par ce dialogue entre les interlocuteurs. De même, si vous rentrez chez vous après une longue journée difficile, vous pouvez exprimer que vous êtes préocupé-e. Soyez généreux-se en ce sens. Ne gardez pas tout pour vous, et laissez savoir à votre entourage où vous en êtes. Est-ce-juste de ne pas dérocher le téléphone quand votre mère appelle, plutôt que de clairement dire que vous n’avez pas la tête à parler 1h au téléphone ? Encore une fois, l’idée est qu’ils/elles sachent sur quel pied danser avec vous.
J’espère que ces 6 clés sauront trouver leur chemin dans vos relations. Si cela fait beaucoup, focalisez-vous sur la 1ère : exprimer des limites claires et distinctes dans vos relations. C’est déjà beaucoup et ce sera 90% du chemin fait !
*Pour voir la vidéo de Brené Brown sur la confiance (en anglais sous-titrée francais):
Anatomy of Trust (abridged) – YouTube
SuperSoul Sessions: The Anatomy of Trust – Brené Brown (brenebrown.com)
*Pour améliorer le rapport de confiance au sein de vos relations, rejoignez le programme Self-Mastery™ :
La 1ère formation sur les soft-skills créée par une Médiatrice, alliant outils concrets et efficaces et science de la psychologie positive, pour développer un « growth mindset » et s’épanouir dans ses relations.